ACCUPHASE E800

14 990,00 

  • 2 x 50 W sous 8 Ohms en pure classe A
  • Contrôle de volume AAVA
  • Conception symétrique
  • Facteur d’amortissement de 1000
  • Connectique très complète

 

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ACCUPHASE

L’amplificateur ACCUPHASE E800 ne peut laisser indifférent, on peut l’aimer ou le détester.

De prime abord, son coté très statutaire peut déranger, sa taille impressionner et sa couleur déplaire.

Ensuite la gymnastique nécessaire à la mise en place de l’objet peut avoir des suites thérapeutiques importantes si l’on considère le poids de la bête. Et puis il faut trouver le meuble qui convient, pas facile avec 24 cm de façade, en prévoyant une marge pour le refroidissement (même si on constate qu’il chauffe assez peu à l’usage).

Puis vient la période de doute : celle du rodage. Dans les premières heures, un ampli de qualité en pure Classe A aura beaucoup plus de mal à s’exprimer qu’un en Classe AB. Pour les avoir déballés en même temps, l’Accuphase E5000 était immédiatement écoutable, alors que le E800 était beaucoup plus fermé, dynamiquement faible et même assez terne.

Et puis il y eut la lumière…

Au terme d’une quinzaine de jours d’utilisation intensive, mais à faible volume et sans trop y prêter attention, le temps était venu de voir si l’investissement en valait la peine.

Une paire de Pierre Etienne Léon Signature connectées via des Van de Hul Cumulus, un Aurender N20 branché via un Chord Dave ; le monstre est prêt à cracher ses flammes.

Pour commencer, écoutons le dernier « Siegfried » sorti, celui de Rattle (BR900211) et là dès les premiers roulements de timbales, tout est en place, scène sonore, image, timbres. Les cors arrivent, puis les cordes : jamais une installation stéréophonique ne nous avait à ce point « cueilli » dès les premières notes. On monte le son. Le fameux dispositif AAVA contrôlant le volume est à la hauteur de sa technicité et de sa réputation. Rien ne se départit, tout l’orchestre reste étonnamment homogène. L’orchestre donne le meilleur de lui-même et les voix restent parfaitement intelligibles, sans forcer. On écoute très fort et aucune gêne, aucune fatigue ne vient perturber l’écoute.

Presque 4 heures plus tard, ivres de musique, il est temps de passer au niveau supérieur… et de vérifier si l’Accuphase E800 peut maintenir notre enthousiasme à ce niveau avec de la musique contemporaine. Redécouvrons pour cet essai le superbe disque de R Capuçon et MW Chung, et particulièrement « Jeux d’eau » de B Mantovani (Erato 0825646026876). Les cascades de gammes ascendantes et descendantes donnent le vertige, la fusion des sonorités de l’orchestre devient presque immersive et paradoxalement, chaque timbre, que ce soit celui du hautbois, de la clarinette, de la flûte et enfin celui de l’explosif violon solo, est tellement expressif que l’on est d’emblée plongé dans les méandres d’un orchestre virevoltant.

L’expérience coupe le souffle et il est temps de revenir un peu sur terre.

S’il est un instrument difficile à reproduire c’est bien le Piano et la faible proportion des enregistrements réussis dans une discothèque le montre fatalement. Heureusement, quelques labels font de grands efforts pour contrer cette fatalité et le disque de Baptiste Trotignon « Body and Soul » (Paradis Improvisé PI 3412-1 ) en est un parfait exemple.

L’Accuphase E-800 permet non seulement d’avoir des informations extrêmement précises concernant la pièce ou s’est déroulé l’enregistrement, mais pose littéralement le son du Steinway B3 dans sa majesté, tout en entendant le pianiste aller explorer les tréfonds de son âme.

Et c’est là la force d’un appareil aussi haut de gamme que l’Accuphase E800 ; il est réellement à l’aise partout, de la grandeur d’un Wagner à la complexité d’un Mantovani en passant par l’intimité d’un Trotignon, le plaisir est constant.

Finalement, si on l’écoute, on ne peut qu’aimer le E 800.

Terminons par un peu de technique en précisant ce qu’est le fameux dispositif de réglage de volume. L’AAVA effectue le réglage du volume en utilisant une combinaison de 16 signaux de courant de magnitude différente, éliminant ainsi la dégradation du signal et les fluctuations d’impédance, tout en maintenant un rapport signal/bruit élevé et un faible taux de distorsion harmonique sur toute la plage de volume.

Dans l’implémentation AAVA du E-800, deux circuits AAVA sont pilotés dans une configuration entièrement équilibrée avec une capacité supérieure d’élimination des bruits externes.

Le mécanisme du bouton de volume développé par Accuphase en interne est construit à partir d’un seul bloc d’aluminium massif extrudé et fini avec la plus grande précision est complété par d’autres par d’autres matériaux spécifiques, afin de garantir un fonctionnement doux et soyeux.

Le circuit d’amplification de puissance, monté directement sur un grand dissipateur thermique, utilise une configuration push-pull parallèle sextuple de MOS-FET, polarisé en pure classe A.

Deux unités identiques, disposées à gauche et à droite du châssis, délivrent une puissance impeccable de manière linéaire pour les deux canaux : 50 watts sous 8 ohms, 100 watts sous 4 ohms et 200 watts sous 2 ohms. L’amplificateur peut même fournir 300 watts sous 1 ohm (signaux musicaux).

Des caractéristiques telles que la détection à distance équilibrée et les commutateurs MOS-FET permettent d’atteindre un facteur d’amortissement de 1000 : Un contrôle parfait qui permet à chaque haut-parleur de donner le meilleur de lui-même.

L’alimentation puissante avec un transformateur toroïdal massif à haut rendement et deux grands condensateurs de filtrage de 60 000 μF garantit une alimentation en courant stable à tout moment.

Bref, il n’est pas nécessaire de démonter son Accuphase E800 pour savoir que chaque centime nécessaire à l’acquisition de ce porte étendard de la marque japonaise à la construction maniaque est correctement investi.

Une baie à l’arrière de l’amplificateur permet d’intégrer, en option, une carte de conversion numérique ACCUPHASE DAC 50.

L’Accuphase E800 est bien entendu écoutable à l’auditorium du Show Room D’Audiophile Hifi.

  • Puissance de sortie (20 Hz – 20 kHz, deux canaux alimentés) :
  • – 2 x 300 W/1 ohm
  • – 2 x 200 W/2 ohms
  • – 2 x 100 W/4 ohms
  • – 2 x 50 W/8 ohms
  • THD (les deux canaux alimentés) :
  • Charge de 2 ohms : 0,05 %.
  • Charge de 4 à 16 ohms : 0,03%
  • Distorsion d’intermodulation : 0,01%
  • Réponse en fréquence :
  • – Entrée Main In (à puissance moyenne nominale continue) : 20 – 20 000 Hz (+0, -0,2 dB)
  • – Entrée Main In (pour 1 watt en sortie) : 3 – 150 000 Hz (+0, -3,0 dB)
  • Facteur d’amortissement : 1000 (avec charge de 8 ohms, 50 Hz)
  • Contrôles de tonalité :
  • – Graves : 300 Hz ±10 dB (50Hz)
  • – Aigus : 3 kHz ±10 dB (20 Hz)
  • Loudness : +6 dB (100 Hz)
  • Atténuateur (sourdine) : -20 dB
  • Rapport S/B (entrée court-circuitée, pondération A / à la sortie nominale, EIA)
  • – Entrée symétrique : 104 dB / 97 dB
  • – Entrée ligne : 104 dB / 97 dB
  • – Entrée Main In : 119 dB / 101 dB
  • Enceintes compatibles (impédance) : 2 à 16 ohms
  • Casque stéréo compatibles (impédance adaptée) : 8 ohms ou plus
  • 5 entrées ligne RCA
  • 3 entrées ligne XLR 3 broches
  • 1 entrée Main In RCA
  • 1 entrée Main In XLR 3 broches
  • 2 Slots
  • 1 sortie Pre Out RCA
  • 1 sortie Pre Out XLR 3 broches
  • Borniers enceintes A/B à vis
  • Cartes optionnelles AD-50 (Pré-phono MM/MC), DAC-50 (DAC S/PDIF RAC et Toslink, USB)
  • Tension secteur 120 V, 220 V, 230 V AC (tension indiquée sur le panneau arrière), 50/60 Hz
  • Consommation au repos : 180 W
  • Consommation selon la norme IEC 60065 : 390 W
  • Accessoires : Télécommande RC-240, Câble d’alimentation
  • Dimensions (L x H x P en mm) : 465 x 239 x 502
  • Poids net : 36 kg
  • Poids avec carton : 45 kg

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