PLINIUS 9200

Contre

• Rien

Idéal pour alimenter des enceintes comme des Pierre Etienne Leon KANTOR S4, le Plinius 9200 dispose de nombreux ports d’entrée/sortie avec quatre entrées de niveau ligne et deux boucles de bande complètes. L’entrée CD offre également le choix entre RCA et XLR.

Il fera par exemple des merveilles avec un lecteur réseau EVERSOLO DMP A6 Master . Il y a même un étage phono dont le cavalier de gain interne prend en charge les entrées MM et MC, bien que les réglages d’impédance/capacité ne soient pas pris en compte.

L’arrière ajoute un quatuor de prises RCA appelé boucle de processeur, qui permet d’insérer un processeur surround dans le chemin du signal. Il y a également des bornes d’enceintes permettant le double câblage. D’autres touches agréables sont l’interrupteur de mise à la terre et quatre porte-fusibles accessibles de l’extérieur. La qualité des prises est également digne d’éloges.

Techniquement, il fonctionne en classe AB mais le courant de polarisation est assez élevé. Cela signifie que le ralenti devient assez chaud. Plinius affirme qu’une attention particulière a été accordée à l’alimentation de dimensions généreuses avec une impédance « extrêmement faible » pour contrôler même les charges difficiles avec un courant de pointe à court terme de 40 ampères. L’étage d’entrée/pilote utilise des Fets, l’étage de sortie push/pull six bipolaires par côté pour 200/300w en 8/4Ω.

L’équilibre tonal est neutre et homogène.
La gamme inférieure est remarquablement dynamique, vive, très articulée, rapide, rebondissante et tout à fait rare dans cette catégorie de prix, ce qui en fait un atout indéniable.
La bande moyenne privilégie la netteté et la franchise à la saturation, ce qui constitue une légère tendance plutôt qu’un défaut de personnalité.
Les aigus sont brillants et énergiques, mais pas durs.
Le rythme et la synchronisation sont parfaits. C’est un ampli vivant et groovy et un maître de la dynamique.