Le Nouvel Abacus est enfin arrivé, après plus d’un an de pénurie.
En effet, pour une fois, ni le COVID, ni la grêle, ni la Russie ne sont à l’origine des problèmes d’approvisionnement qu’ont rencontré tant de fabricants de convertisseurs. En effet, le 20 Octobre 2020, l’usine AKM, un des principaux fabricants de microprocesseur musicaux au japon (et donc au mode) était entièrement détruite par un incendie accidentel, obligeant même l’évacuation d’une partie de la population. Les ingénieurs de cette prestigieuse marque ont donc profité de la reconstruction de l’unité de production pour repenser leurs produits phares.
Après avoir testé plusieurs puces de divers fournisseurs, Heed, en la personne d’Attila Olah, ingénieur en chef et concepteur des abacus, a fini par obtenir quelques exemplaires du tout nouveau processeur AKM 4490 R nouveauté d’Asashi Kasei Microdevices qui vient de reprendre sa production avec un saut technologique significatif. Ces nouvelles puces de conversion utilisent des technologies avancées destinées à améliorer la marge électrique et la stabilité et atteignent un niveau d’intégrité et de dynamique audio sans précédent tout en conservant la consommation d’énergie réduite des AK4490 d’origine. D’autre part, le brochage utilisé est différent, tout comme les réglages des registres.
Bref un tout nouveau Cœur pour cet Abacus S, mais dont toute l’architecture a été repensée ; Le récepteur S/PDIF Burr Brown PCM9211 a été installé en lieu et place de l’AK4118, car selon M. Olah, il dispose d’une meilleure gestion du signal. D’autre part, des circuits intégrés d’alimentation récents et de meilleure qualité, principalement des produits Analog Devices ou ONsemi tout comme des isolateurs électromagnétiques Analog Devices sur la ligne I2S, ont été installés.
Ajoutons un couplage par transformateur pour les entrées RCA et BNC, une intégration de la carte AUX améliorée pour gérer presque tous types de cartes d’extension qui pourraient arriver dans le futur. Une toute nouvelle carte pour la section analogique très soignée qui minimise les EMI (interférences électromagnétiques) et on aura compris que le nouvel Abacus S a été totalement repensé , à l’inverse de son châssis et de sa façade qui restent semblables à l’ancien modèle.
Le nouveau convertisseur numérique-analogique HEED Abacus S connecte le musicien au monde numérique et effectue les calculs précis nécessaires à la compréhension mutuelle. Passerelle entre les mondes numérique et analogique, le Heed Abacus n’est pas seulement une machine à calculer, c’est la source même du son analogique amplifié par un système.
L’écoute du Heed Abacus S n’a pas grand rapport, ni avec son apparence, ni avec son prix de vente ; c’est un grand convertisseur et c’est dans les gammes supérieures à 4000 euros que l’on commence à trouver équivalent à l’écoute.
Le Heed Abacus S possède cette simplicité fonctionnelle des appareils Heed et réalise ce que quelques rares convertisseurs arrivent à faire : se faire oublier.
Sans parler longtemps de technique, on peut dire que les étages tampons analogiques du heed Abacus sont constitués de composants discrets, afin de permettre les premières étapes possibles du signal analogique.
D’autre part, le Heed Abacus S peut gérer les signaux PCM jusqu’à 384 kHz et 32 bits et traite en mode natif le DSD à double vitesse. Des horloges à quartz et des alimentations linéaires bien conçues garantissent une résolution parfaite du traitement numérique. Le Heed Abacus s’adapte à beaucoup de systèmes et peut donner, par exemple, au Bluesound Node 2i des saveurs de haut de gamme indicibles ou encore faire réellement monter en gamme une ancienne platine cd.
Le Heed Abacus S s’allie à merveille avec des câbles comme le Van den Hul First Ultimate pour le coaxial numérique (S/Pdif) et le VAN DEN HUL The Rock pour la partie analogique.
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